L’école maternelle de la Madeleine a été inaugurée – Fégréac

C’est sous un soleil radieux que s’est déroulée, samedi matin, l’inauguration du pôle maternelle de la Madeleine en fonction depuis la rentrée, le tout devant un public nombreux. « Une vraie innovation qui concilie développement durable, écologie et architecture », précisent les architectes du cabinet L’Atelier, Loïc Daubas et Bruno Belenfant, qui ont chapeauté le projet de A à Z.

Un ensemble qui s’articule sur quatre points clefs : le recyclage d’une partie des bâtiments existants avec transformation ; le réemploi de matériaux existants sur le site ou provenant de sites de proximité ; la production d’énergie avec un bâtiment à énergie positive comprenant des panneaux photovoltaïques permettant la production annuelle de 28 850 kW, ainsi qu’une chaudière à bois qui permet d’alimenter aussi l’école élémentaire située à 80 mètres et économiser environ 8 000 litres de fuel par an ; la transformation de l’atelier de menuiserie existant en conservant les murs de pierres.

Verger et poulailler

Mais ce sont aussi des productions annexes, comme le verger existant, élément central où les enfants pourront suivre naturellement le rythme des saisons ou encore un poulailler. « Un ensemble qui constitue un bâtiment basse consommation (BBC), un véritable outil pédagogique à destination des enfants », soulignent les architectes.

Au-delà de ça, ce projet permet de répondre à l’évolution croissante de la population fégréacaise comme le prouvent les chiffres : en 1995, l’école publique comptait quatre classes ; aujourd’hui ce sont 187 élèves dans huit classes, sans compter la centaine d’élève qui fréquentent l’école Saint-Charles. Un dynamisme qui imposait à la municipalité de répondre aux besoins présents et futurs de la population. « Cette école est le fruit d’une longue et fructueuse concertation et l’appui de tous nos partenaires avec au final une belle réalisation », se félicite le maire, Yvon Maghé.

Les familles des anciens propriétaires des bâtiments transformés ont été séduites par cette nouvelle école, à l’image de Colette Huet-Mazan, dont le père, Armand, charron charpentier, qui possédait l’atelier métamorphosé aujourd’hui en salle de motricité, le reconnaît avec émotion : « Nous avons suivi avec intérêt l’évolution des travaux. Je suis impressionnée par ce qui a été fait et tellement heureuse que l’atelier de mon père serve maintenant aux enfants. Lui, qui à l’époque, voyait des élèves venir le voir travailler dans son atelier. »

source : ouest-france.fr

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